Le PS exige de nouvelles pistes pour la création d’une école secondaire

Interpellation du Groupe PS lors du Conseil communal du 26 mars 2015.      

A l’attention du Collège des Bourgmestres et Echevins

 

Bruxelles, le 20 mars 2015

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Echevins,

Mesdames et Messieurs les Conseillers communaux,

 

L’essor démographique que connaît notre région a entraîné des besoins en création de places dans l’enseignement fondamental et ce principalement dans les communes du Nord-Ouest de la Région. Plusieurs publications (de l’ADT et de l’IBSA) l’illustrent avec précisions.

Cette augmentation de la population va dans les prochaines années se répercuter au niveau de l’enseignement secondaire. Des moyens ont déjà été dégagés par les Communautés pour y faire face. Via le monitoring de l’offre scolaire, on évalue que 6.249 nouvelles places sont programmées d’ici 2020 dans l’enseignement secondaire. Néanmoins, à ce jour, il n’existe aucun projet dans notre commune ni dans les communes avoisinantes.

Nous le savons, il n’y a pas d’école secondaire à Berchem-Sainte-Agathe. En outre, c’est la seule commune de la Région Bruxelles-Capitale dans ce cas. Dès lors et jusqu’à ce jour, les enfants Berchemois ont bénéficié d’une clause favorable dans le décret inscription les rendant prioritaires par rapport aux enfants des autres communes.

La ministre en charge de l’Enseignement, Madame Milquet, a annoncé son intention de revoir ce décret. Il n’y a malheureusement aucune garantie que la clause « Berchem » soit maintenue dans le nouveau décret.

Ainsi, il est du devoir des autorités Berchemoises de protéger les intérêts de sa population, mais aussi d’anticiper les éventuelles conséquences et d’étudier les scenarios qui s’offrent à elles.

Scénario 1 : une école sur le sol berchemois

L’échevin en charge, Mr Tempelhof, nous avait dit précédemment qu’il n’y avait pas de réserve foncière sur le territoire de la commune.

L’ADT a finalisé en 2013, un cadastre des sites renseignés par les autorités publiques comme potentiellement mobilisables pour l’enseignement (voir le lien http://www.adt-ato.irisnet.be/sites/default/files/documents/Cadastre_ecoles_1_Annexe%201_bilingue_Mars%202013.pdf). A l’époque, il recensait 4 sites potentiellement envisageables.

  • Pourquoi ne pas avoir, à l’époque, recensé la Maison de repos Val des fleurs alors que le projet de déménagement allait bon train avec la construction d’une nouvelle maison de repos ?
  • Qu’en est-il du cadastre des terrains privés ? Est-il prévu d’en réaliser un?

S’il y avait une possibilité, vous avez également argumenté dans le passé que cela serait impayable pour Berchem-Sainte-Agathe. Au-delà de l’ensemble des subsides de fonctionnement et d’infrastructures disponibles, il existe également la possibilité de mutualiser les coûts par des partenariats avec d’autres communes.

  • Avez envisagé des coopérations avec d’autres communes ?

Il est en effet possible que plusieurs communes s’associent pour organiser un établissement scolaire. Ainsi, les communes de Saint-Gilles et de Forest travaillent actuellement à la constitution d’une intercommunale afin d’ériger ensemble une école secondaire. A noter également la participation de plusieurs communes dans la gestion de l’Institut Decroly via une structure de type associative.

Scénario 2 : une école hors du territoire berchemois

S’il n’y a aucune disponibilité foncière dans notre commune, un second scénario est envisageable : que Berchem-Sainte-Agathe s’engage dans un partenariat avec une ou plusieurs communes voisines qui auraient du foncier disponible sur leur territoire.

  • Avez-vous envisagé cette possibilité ? Si non, pourquoi ?

Une révision du décret inscription défavorable à notre commune aurait un impact catastrophique pour nos enfants et leurs familles. La majorité doit prendre ses responsabilités. Gouverner c’est prévoir.

 

 

En vous remerciant pour l’attention portée à la présente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, l’assurance de mes salutations distinguées.

 

Yonnec Polet,

Conseiller communal

Mise en œuvre de la garantie jeunes à Berchem-Sainte-Agathe

Voici la motion que le PS de Berchem-Sainte-Agathe à fait adopté en mars 2015 en Conseil communal.

 

Motion du Conseil Communal formalisant l’implication de Berchem-Sainte-Agathe dans la mise en œuvre de la garantie jeunes en Région de Bruxelles Capitale.

Le contexte économique et social de la Région de Bruxelles Capitale est paradoxal.

D’une part, notre Région enregistre un taux de chômage élevé et persistant : 20 % de chômage et même parfois plus de 30 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans selon les quartiers.

D’autre part, notre Région est un bassin d’emploi important : La Région bruxelloise fournit plus de 15% de l’emploi en Belgique alors qu’un peu moins de 10% de la population du pays y habite. Par ailleurs, plus de la moitié des emplois bruxellois sont occupés par du personnel hautement qualifié.our moins de 10% seulement ont une bonne connaissance de la seconde langue nationale alors que 90% des entreprises recherchent des candidats bilingues.

Ainsi, les jeunes, et particulièrement les jeunes infra-qualifiés, sont les premières victimes du marché de l’emploi bruxellois.

Ce constat est également vrai pour la commune de Berchem-Sainte-Agathe. Dans notre commune, le taux de chômage (pour fin 2014[i]) est de 1.954 chomeurs – 23690 pop et le chômage des jeunes monte à 13,7%.

Il est essentiel de s’attaquer au chômage des jeunes pour faire baisser le taux global de chômage à Bruxelles. Ce combat s’est concrétisé par la mise en place par l’autorité régionale d’une mesure simple concrète mais efficace: à savoir la Garantie pour la jeunesse.

Plus concrètement, en quoi consiste « la Garantie pour la jeunesse » ?

Il s’agit pour la Région de passer « un pacte » avec chaque jeune chercheur d’emploi (de moins de 25 ans) nouvellement inscrit chez Actiris. Ce « pacte » est la garantie de se voir proposer dans les 4 mois de son inscription soit une formation professionnelle qualifiante, soit un stage rémunéré, soit un emploi.

Les enjeux sont clairs, tous les ans ce sont environ 12.000 jeunes bruxellois qui ont besoin de solutions pour construire leur avenir professionnel. La moitié environ trouve sa voie sans les acteurs publics mais l’autre moitié a besoin d’accompagnement.

Pour l’activation de la « Garantie jeune » Actiris et Bruxelles formation jouent un rôle essentiel.

Le Gouvernement bruxellois s’est engagé, dans son accord de majorité 2014-2019, à financer, chaque année, 6.000 mesures pour les jeunes nouvellement inscrits chez Actiris (3.000 formations professionnelles, 2.000 stages et 1.000 emplois).

Il a également annoncer sa volonté de proposer un protocole d’accord à l’ensemble des pouvoirs publics présents à Bruxelles en vue d’organiser une offre de stages pluriannuelle et de premiers emplois à l’égard des jeunes visés par le dispositif.

Pour rappel, le financement de la Garantie pour la Jeunesse est déjà assuré pour les années 2014 et 2015. Il s’agit de 39 millions d’euros, financés à 2/3 par des fonds européens et à 1/3 par des fonds régionaux, communautaires et des Commissions communautaires. Par ailleurs, le Gouvernement bruxellois s’est engagé à pérenniser ces moyens sur la période 2016-2019 que le financement européen se poursuive ou non à la suite de l’évaluation positive du dispositif.

Il est évident que la mise en place d’un tel dispositif de «Garantie jeunes» en faveur de l’intégration durable des jeunes sur le marché de l’emploi requiert un travail en étroite collaboration de l’ensemble des acteurs publics Bruxellois afin d’aboutir à un plan coordonné d’intervention publique.

Les pouvoirs publics se doivent de donner l’exemple et les pouvoirs locaux sont dans ce cadre un extraordinaire levier d’action.

Proposition de motion :

  • Vu le taux encore trop élevé que connait le chômage bruxellois en général et le chômage des jeunes en particulier ;

Vu la volonté du Gouvernement Bruxellois de placer les jeunes Bruxellois au cœur de ses actions ;

  • Considérant que le Gouvernement entend offrir à chaque jeunes de moins de 25 ans nouvellement inscrit chez Actiris soit un emploi, soit une formation qualifiante, soit un stage et cela dans l’année de sortie de leurs études (= Garantie Jeunes) dans le 4 mois de leur inscription comme demandeur d’emploi ;
  • Considérant que pour la mise en œuvre de ce projet, l’objectif du Gouvernement est de proposer, chaque année, 6000 mesures pour les jeunes qui s’inscrivent à Actiris (3000 formations professionnelles, 2000 stages et 1000 emplois) ;
  • Considérant que le financement de la Garantie pour la jeunesse est déjà assuré pour les années 2014-2015 ;
  • Considérant le mécanisme de financement Européen ;
  • Considérant que les pouvoirs locaux sont des employeurs important ;

Le Conseil communal de Berchem-Sainte-Agathe demande au Collège :

  • de prendre des engagements chiffrés en termes d’offre de places de formation, de stages et d’emplois
  • de prendre contact dans les plus bref délais avec le service « garantie jeunes » d’Actiris
  • de prendre également contact dans les plus bref délais avec les services de Bruxelles-Formation (coordination garantie-jeunes)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[i] http://www.actiris.be/Portals/36/Documents/FR/Caract%C3%A9ristiques%20des%20communes%20de%20la%20R%C3%A9gion%20bruxelloise.pdf

Ecole Unesco à Hundenrenveld, le PS défend les habitants

Interpellation du PS lors du Conseil communal du 26 mars 2015.

 

A l’attention du Collège des Bourgmestres et Echevins

 

Bruxelles, le 22 mai 2015

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Echevins,

Mesdames et Messieurs les Conseillers communaux,

 

J’ai été récemment informé par des habitants d’Hunderenveld d’un projet d’implantation temporaire de l’école « Koninklijke Atheneum Koekelberg » sur le site appartenant à la Cité Moderne.

Ce projet de grande envergure inquiète les habitants pour de multiples raisons fort légitimes :

  • La capacité de l’école qui devrait accueillir près de 500 enfants du niveau maternel et primaire, si ces chiffres sont confirmés.
  • L’école qui serait située sur l’actuel espace vert, très utilisé tant par les enfants que les adultes de la Cité Moderne.
  • La très forte proximité entre l’école et les bâtiments d’habitation, source de nuisances sonores importantes, particulièrement pour les personnes âgées qui restent sur place la majeure partie de la journée.
  • La faible concertation avec les responsables de la Cité moderne, et plus généralement avec l’ensemble des acteurs du dossier, école K. A. Koekelberg et autorités berchemoises, qui laissent les habitants dans l’expectative.

Je souhaiterai dès lors soulever quelques points :

  1. Quelle a été la position adoptée par le Collège à l’annonce de cette nouvelle et depuis combien de temps étiez-vous informés ?
  2. Tous les permis d’implantation ont-ils déjà été attribués et des études d’incidences ont-elles été menées ?
  3. Considérant les difficultés qu’entraineraient au quotidien l’implantation de cette école à côté d’un ensemble où résident plusieurs centaines de personnes, une autre implantation a-t-elle été envisagée sur le territoire de la commune ?

En vous remerciant pour l’attention portée à la présente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, l’assurance de mes salutations distinguées.

Yonnec Polet,

Conseiller communal PS

ypolet@1082berchem.irisnet.be

Garantie Jeunes pour l’emploi: la motion du PS adoptée

Conseil communal du 26 mars 2015

 

Motion Garantie Jeunes

Monsieur le Bourgmestre,

Madame et Messieurs les Echevins,

Je vous prie de trouver ci-joint une motion relative à la mise en œuvre de la Garantie jeunes dans notre commune.

Dans l’attente d’une réponse à cette question, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Madame et Messieurs les Echevins, l’assurance de ma considération distinguée.

Yonnec Polet

Conseiller communal

Motion du Conseil Communal formalisant l’implication de Berchem-Sainte-Agathe dans la mise en œuvre de la garantie jeunes en Région de Bruxelles Capitale.

Le contexte économique et social de la Région de Bruxelles Capitale est paradoxal.

D’une part, notre Région enregistre un taux de chômage élevé et persistant : 20 % de chômage et même parfois plus de 30 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans selon les quartiers.

D’autre part, notre Région est un bassin d’emploi important : La Région bruxelloise fournit plus de 15% de l’emploi en Belgique alors qu’un peu moins de 10% de la population du pays y habite. Par ailleurs, plus de la moitié des emplois bruxellois sont occupés par du personnel hautement qualifié.

Or le chômage bruxellois se caractérise par des demandeurs d’emploi qui pour 60% d’entre eux n’ont pas le certificat de l’enseignement secondaire supérieur et pour moins de 10% seulement ont une bonne connaissance de la seconde langue nationale alors que 90% des entreprises recherchent des candidats bilingues.

Ainsi, les jeunes, et particulièrement les jeunes infra-qualifiés, sont les premières victimes du marché de l’emploi bruxellois.

Ce constat est également vrai pour la commune de Berchem-Sainte-Agathe. Dans notre commune, le taux de chômage des jeunes monte à 13,7%(pour fin 2014[i]).

Il est essentiel de s’attaquer au chômage des jeunes pour faire baisser le taux global de chômage à Bruxelles. Ce combat s’est concrétisé par la mise en place par l’autorité régionale d’une mesure simple concrète mais efficace: à savoir la Garantie pour la jeunesse.

Plus concrètement, en quoi consiste « la Garantie pour la jeunesse » ?

Il s’agit pour la Région de passer « un pacte » avec chaque jeune chercheur d’emploi (de moins de 25 ans) nouvellement inscrit chez Actiris. Ce « pacte » est la garantie de se voir proposer dans les 4 mois de son inscription soit une formation professionnelle qualifiante, soit un stage rémunéré, soit un emploi.

Les enjeux sont clairs, tous les ans ce sont environ 12.000 jeunes bruxellois qui ont besoin de solutions pour construire leur avenir professionnel. La moitié environ trouve sa voie sans les acteurs publics mais l’autre moitié a besoin d’accompagnement.

Pour l’activation de la « Garantie jeune » Actiris et Bruxelles formation jouent un rôle essentiel.

Le Gouvernement bruxellois s’est engagé, dans son accord de majorité 2014-2019, à financer, chaque année, 6.000 mesures pour les jeunes nouvellement inscrits chez Actiris (3.000 formations professionnelles, 2.000 stages et 1.000 emplois).

Il a également annoncer sa volonté de proposer un protocole d’accord à l’ensemble des pouvoirs publics présents à Bruxelles en vue d’organiser une offre de stages pluriannuelle et de premiers emplois à l’égard des jeunes visés par le dispositif.

Pour rappel, le financement de la Garantie pour la Jeunesse est déjà assuré pour les années 2014 et 2015. Il s’agit de 39 millions d’euros, financés à 2/3 par des fonds européens et à 1/3 par des fonds régionaux, communautaires et des Commissions communautaires. Par ailleurs, le Gouvernement bruxellois s’est engagé à pérenniser ces moyens sur la période 2016-2019 que le financement européen se poursuive ou non à la suite de l’évaluation positive du dispositif.

Il est évident que la mise en place d’un tel dispositif de «Garantie jeunes» en faveur de l’intégration durable des jeunes sur le marché de l’emploi requiert un travail en étroite collaboration de l’ensemble des acteurs publics Bruxellois afin d’aboutir à un plan coordonné d’intervention publique.

Les pouvoirs publics se doivent de donner l’exemple et les pouvoirs locaux sont dans ce cadre un extraordinaire levier d’action.

Proposition de motion :

  • Vu le taux encore trop élevé que connait le chômage bruxellois en général et le chômage des jeunes en particulier ;

Vu la volonté du Gouvernement Bruxellois de placer les jeunes Bruxellois au cœur de ses actions ;

  • Considérant que le Gouvernement entend offrir à chaque jeunes de moins de 25 ans nouvellement inscrit chez Actiris soit un emploi, soit une formation qualifiante, soit un stage et cela dans l’année de sortie de leurs études (= Garantie Jeunes) dans le 4 mois de leur inscription comme demandeur d’emploi ;
  • Considérant que pour la mise en œuvre de ce projet, l’objectif du Gouvernement est de proposer, chaque année, 6000 mesures pour les jeunes qui s’inscrivent à Actiris (3000 formations professionnelles, 2000 stages et 1000 emplois) ;
  • Considérant que le financement de la Garantie pour la jeunesse est déjà assuré pour les années 2014-2015 ;
  • Considérant le mécanisme de financement Européen ;
  • Considérant que les pouvoirs locaux sont des employeurs important ;

 

Le Conseil communal de Berchem-Sainte-Agathe demande au Collège: 

  • de prendre des engagements chiffrés en termes d’offre de places de formation, de stages et d’emplois
  • de prendre contact dans les plus brefs délais avec le service « garantie jeunes » d’Actiris
  • de prendre également contact dans les plus brefs délais avec les services de Bruxelles-Formation (coordination garantie-jeunes)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[i] http://www.actiris.be/Portals/36/Documents/FR/Caract%C3%A9ristiques%20des%20communes%20de%20la%20R%C3%A9gion%20bruxelloise.pdf